L’objectif du programme financé par MITACS sur la rétro-ingénierie de la complexité cellulaire est de développer de nouveaux outils et algorithmes mathématiques permettant d’analyser les réseaux de gènes-interrupteurs.
Dr. Mads Kaern, Université de l'Ottawa
L’objectif du programme financé par MITACS sur la rétro-ingénierie de la complexité cellulaire est de développer de nouveaux outils et algorithmes mathématiques permettant d’analyser les réseaux de gènes-interrupteurs. De nombreux gènes fonctionnent comme des interrupteurs qui s’allument ou s’éteignent comme une ampoule, selon les besoins. Comprendre les circuits régulateurs qui contrôlent ce comportement améliorerait notre capacité à moduler l’activité des gènes, à trouver réponse à certains principes fondamentaux de conception biologique et à créer des circuits synthétiques pour des applications biotechnologiques. La recherche porte sur les problèmes d’inférence et de discrimination des modèles qui surgissent de l’analyse expérimentale des gènes-interrupteurs et des réseaux qui les contrôlent. En recourant à la fois à des analyses théoriques et à des études de simulation, l’équipe de recherche explore la fiabilité et la précision des modèles mathématiques qui peuvent être extraits des données expérimentales, et la manière dont les expériences peuvent être pratiquées afin de fournir une information optimale pour le problème d’inférence.