Le groupe d’étude de la mécanique des fluides appliquée à la cimentation de l’Université de la Colombie-Britannique s’intéresse aux opérations de cimentation depuis plus d’une décennie. Nous proposons aujourd’hui de rapprocher considérablement la recherche de l’industrie en utilisant notre connaissance hors pair des principes fondamentaux du déplacement des fluides pour résoudre certaines questions opérationnelles récentes.
Boursière : Mariana Carrasco-Teja, mathématiques et génie mécanique Mentor du corps enseignant : Ian Frigaard, mathématiques et génie mécanique
Les opérations de cimentation des puits de pétrole et de gaz se déroulent en plusieurs étapes. La cimentation primaire consiste à enrober le puits d’une couche de ciment afin d’en sceller l’extérieur et d’en assurer l’intégrité structurale. Si cette cimentation est déficiente, les répercussions se font sentir sur le plan économique (réduction du taux de production) et environnemental (fuites vers la surface). Dans le pire des cas, les défauts de cimentation peuvent contribuer aux explosions, comme ce fut le cas pour la plateforme Deepwater Horizon de BP. Cependant, même les puits cimentés moins problématiques présentent une pression annulaire en surface (ce qui indique un risque de fuite) dans une proportion significative. Le groupe d’étude de la mécanique des fluides appliquée à la cimentation de l’Université de la Colombie-Britannique s’intéresse aux opérations de cimentation depuis plus d’une décennie. Nous proposons aujourd’hui de rapprocher considérablement la recherche de l’industrie en utilisant notre connaissance hors pair des principes fondamentaux du déplacement des fluides pour résoudre certaines questions opérationnelles récentes :
a) la cimentation des puits surdimensionnés dans le contexte des sables bitumineux ;
b) la migration du gaz et le contrôle des puits pendant la cimentation primaire ;
c) les applications horizontales de la cimentation.